Cortaderia selloana ou Herbe de la Pampa

L’Herbe de la Pampa, au fort potentiel invasif, est une grande graminée bien connue et implantée dans nos jardins depuis plus d’une soixantaine d’années.
Elle forme une grosse touffe de feuilles persistantes couleur vert (plus ou moins) sombre, particulièrement vigoureuses et coupantes.

Le Cortaderia selloana, “victime” de son volume et de son majestueux 1,8 m, n’a que trop longtemps été planté isolément, laissé “seul avec lui-même” !
À bien y regarder, l’Herbe de la Pampa mérite d’être plantée “accompagnée” et réellement intégrée à de réelles compositions graphiques : en fond de massifs fleuris et/ou associée à d’autres variétés au sein de bosquets panachés.

En termes de conditions de culture, l’Herbe de la Pampa apprécie un sol plutôt riche et, surtout, nécessite que ce dernier soit très bien drainé – c’est pourquoi on prendra garde aux sols argileux et lourds gorgés d’eau en période hivernale.
On privilégie une implantation “à l’abris” dans les régions froides – malgré sa rusticité élevée – plutôt en plein soleil, même si une exposition mi-ombragée lui convient également.
Le printemps, entre mars et mai, est la période idéale pour planter le Cortaderia selloana.

Ces conditions réunies, l’Herbe de la Pampa est une graminée très facile d’entretien : elle n’en nécessite quasiment pas !
Il convient simplement de rester vigilant quant à sa propagation et de contenir ses envies “d’émancipation” : Cortaderia selloana a en effet cette fâcheuse tendance à “s’échapper des jardins” si il n’est pas contenu un minimum, en faisant alors une espèce invasive – surtout en zone océanique où il n’est pas sans poser problème en matière de biodiversité.
De même, on veillera à l’arroser régulièrement au moins la première année et, au-delà de sa première année, durant les épisodes de sécheresse sévère et persistante.
L’Herbe de la Pampa n’attend aucune taille conséquente, seule les feuilles mortes sont à couper/nettoyer au sortir de l’hiver, entre mars et avril.