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Myrtilliers - Vaccinium corymbosum
Le myrtillier, ou Vaccinium corymbosum, arbuste fruitier rustique et robuste, est cultivé pour ses fameuses baies bleutées savoureuses : les myrtilles. Que ce soit pour garnir une tarte, confectionner des confitures ou accompagner des plats salés, les myrtilles sont un incontournable des jardins fruitiers. Facile à cultiver, ce “petit fruit” s’adapte à divers environnements (plutôt frais), tout en nécessitant peu d’entretien.
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Les caractéristiques du myrtillier
Le myrtillier est un arbuste fruitier simple et accessible. Avec un port pouvant atteindre dans certains cas 1,5 mètre de haut selon les variétés, il offre des grappes de baies bleutées, à la fois savoureuses et nutritives. Son feuillage changeant apporte une touche esthétique aux massifs, allées ou potées, s’intégrant parfaitement avec d’autres plantes acidophiles comme les hortensias, les azalées ou les bruyères.
Pour une fructification optimale, il est recommandé de planter plusieurs myrtilliers côte à côte, qu’ils soient de la même variété ou non. Cette pratique favorise la pollinisation et garantit une récolte généreuse. Les myrtilliers préfèrent un sol acide, de type terre de bruyère, bien drainé et riche en matière organique. Une exposition ensoleillée ou à mi-ombre est idéale pour leur croissance.
Les variétés de myrtilliers
Parmi les nombreuses variétés de myrtilliers, certaines se distinguent par leurs caractéristiques uniques. La Bluecrop, très populaire en Europe, produit des fruits bleus foncés, sucrés et juteux entre juillet et août. Résistante aux maladies et aux insectes, elle est un choix sûr pour les jardiniers débutants.
La Patriot, une variété naine, est parfaite pour la culture en pot ou en jardinière. Elle offre des fruits moyens et sucrés en abondance durant l’été. Pour ceux qui recherchent une touche d’originalité, la Pink Lemonade produit des baies rosées acidulées, nécessitant un sol bien drainé et une exposition ensoleillée.
Enfin, la North Blue et la Blue One sont adaptées aux climats froids, supportant des températures allant jusqu’à -30°C, tandis que la Duke se distingue par sa productivité, avec des fruits moyens et sucrés récoltés en juillet.
Plantation et entretien du myrtillier
La plantation du myrtillier demande une préparation minutieuse du sol. Creusez un trou suffisamment large et profond pour permettre aux racines de s’étaler : le myrtillier allant chercher profondément tout ce dont il a besoin pour s’épanouir. Ajoutez de la terre de bruyère ou du terreau pour acidifier le sol et favoriser un bon drainage. Plantez les arbustes par paires pour optimiser la pollinisation et la fructification.
Les premières semaines sont cruciales : arrosez régulièrement et tassez la terre autour de la plante. Un paillage est recommandé pour maintenir l’humidité du sol et limiter la croissance des mauvaises herbes. En hiver, taillez les branches mortes ou trop faibles pour stimuler la croissance de nouvelles pousses.
L’arrosage doit être régulier, surtout en période de sécheresse, mais sans excès pour éviter l’asphyxie des racines. Un apport d’engrais organique riche en azote comme le compost (retrouvez notre dossier sur le compost et le compostage), au printemps, favorise la croissance des feuilles et des branches.
Les bienfaits des myrtilles pour la santé
Les myrtilles sont bien plus qu’un simple fruit savoureux. Riches en antioxydants, notamment en anthocyanes, elles aident à protéger l’organisme contre les radicaux libres et à prévenir les maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers. Leur consommation régulière renforce le système immunitaire, améliore la digestion, contrôle le taux de sucre dans le sang et favorise la santé cognitive en augmentant le flux sanguin vers le cerveau.
Pour profiter pleinement de leurs bienfaits, il est préférable de consommer les myrtilles fraîches plutôt que sous forme de jus ou de suppléments transformés.
Protection contre les maladies et ravageurs
Bien que robustes, les myrtilliers peuvent être sensibles à certaines maladies comme la tavelure ou la pourriture des fruits, ainsi qu’aux attaques de pucerons et d’acariens. Une surveillance régulière et des traitements naturels, tels que le purin d’ortie ou la décoction de prêle, peuvent renforcer leur résistance. Une bonne hygiène du jardin, en éliminant les feuilles mortes et les fruits pourris, est également essentielle pour prévenir les infections.
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