Aronie à fruits noirs

L’aronie est, à l’instar de l’amélanchier, un formidable arbuste de haie fruitière.
Originaire d’Amérique du Nord (encore une fois comme comme l’amélanchier), il est tout aussi rustique, voire peut-être même un peu plus !
L’aronia est en effet capable de résister à des températures pouvant descendre jusqu’à -35°C.

L’aronie est un arbuste s’adaptant à une large gamme de sols, somme toute plutôt riches et humifères, dès lors qu’ils ne sont pas trop calcaires, ni trop humides : on évitera de le planter en zones marécageuses !

Sa croissance est à vitesse moyenne – comptez 3 à 5 ans pour obtenir un arbuste atteignant 2 m en tout sens.
À l’âge adulte, l’aronie atteint 2,5 m de hauteur, voire un peu plus, pour une largeur équivalente.

Ses baies largement décoratives, un peu trop astringentes pour être dégustées “sous l’arbre”, ont de multiples vertus médicinales et sont précieuses associées aux mûres ou autres (petits) fruits sucrés cuisinées en confiture !

Arbuste fruitier à feuillage caduc, richement coloré en automne, sa floraison printanière est blanche.
Les fleurs de l’aronie, apparaissant généralement entre mai et juin, sont simples et disposées en corymbes.

Arbuste de haie à enracinement superficiel, il tolère largement toute transplantation facilitant in extenso la multiplication végétative.
Le rejet forme alors une plante-fille, généralement pourvue de jeunes et petites racines, que l’on peut facilement séparer du pied-mère pour obtenir un nouveau pied d’aronie.
L’aronie se propage facilement par semis – le bouturage pouvant également être pratiqué à des fins de propagation de l’espèce.